* 1955 La bande à papa de Guy Lefranc (sorti en 1956) d'après l'oeuvre de Roger Pierre, dialogues de Michel Audiard et Frédéric Dard, avec Louis de Funès, Noël Roquevert.
Fernand Jérôme, petit employé de banque du "Crédit Populaire", met involontairement en échec un hold-up. Devenu l'homme qui met en fuite de dangereux gangsters, sa soudaine notoriété fait tomber dans ses bras la jeune fille qu'il courtisait en vain depuis longtemps : Renée Merlerin. Elle est la fille de l'inspecteur de police Victor Merlerin. Ce dernier recherche le "Grand J", auteur du hold-up et qui n'est autre que le père de Fernand, disparu depuis des années. À la table de fiançailles des jeunes gens, Merlerin voisinera avec le "Grand J" qu'il recherche dans toute la France.
* 1955 Assassins et voleurs de Sacha Guitry (sorti en 1957) avec Jean Poiret, Michel Serrault, Darry Cowl, Pierre Larquey, Pauline Carton, Lucien Barroux et la participation de Fernand Raynaud.
Philippe d'Artois, riche oisif, voleur par dandysme, surprend chez lui un cambrioleur, Albert Lecagneux, et lui demande de l'aider à se tuer contre une somme d'argent. Or, il se trouve que ce voleur a été condamné, il y a quelques années, à la place de Philippe d'Artois pour le meurtre du mari de la maîtresse de ce dernier...
C'est l'avant-dernier film de Sacha Guitry mais pour la première fois il est totalement absent de son film ; parmi les assistants réalisateurs on trouve Raoul Sangla qui deviendra un célèbre réalisateur de télévision (discorama, bienvenue chez Guy Béart...)
* 1956 Fernand cow-boy de Guy Lefranc (film tourné dans la forêt de Fontainebleau !) avec Noël Roquevert, Jess Hahn, Dora Doll, Jean-Roger Caussimon, Pierre Dudan.
L'oncle d'Amérique de Fernand Mignot lui lègue son saloon au Texas. Le doux Fernand part aussitôt pour Carson-City où il arrive après avoir subi, en diligence, les assauts des Indiens. L'arrivée du Français au Texas-Hôtel irrite le gérant et sa femme qui profitent du meurtre du vieux Richardson pour accuser Fernand. Livré au shérif, il doit être pendu. Mais détenteur du secret d'un trésor, il est enlevé par l'ennemi public numéro 1, William Black ; molesté, il serait sans doute torturé sans l'arrivée du shérif. L'amour de la gentille indienne Orissa console Fernand de ses déboires.
Un assistant réalisateur est Claude Sautet qui deviendra par la suite le grand scénariste et réalisateur que l'on sait.
* 1957 Fernand clochard de Pierre Chevalier avec Magali de Vandeuil (elle était l'épouse de Robert Lamoureux ; Pensionnaire de la comédie française, elle est décédée le 12 janvier 2009 ), Paul Mercet, Jean-Pierre Marielle.
Fernand, honnête clochard, rapporte des bijoux perdus par une jeune snob, Ghislaine, qui pour le remercier décide de l'aider à changer de vie. Elle l'installe d'abord chez sa mère, Mme Lafont-Dubreuilh, qui tient un luxueux hôtel et s'occupe de lui trouver une situation. Ghislaine tente même de faire élire Fernand député et de le lancer comme catcheur ou boxeur. Mais son fiancé, Jacques, supporte de moins en moins la concurrence de cet intrus et décide de le faire enlever...
* 1957 c'est arrivé à 36 chandelles de Henri Diamant-Berger, musique de Françis Lopez (né à Montbéliard près de chez moi, un peu par hasard, il écrira une cinquantaine d'opérettes dont "La belle de Cadix" et "le chanteur de Mexico" pour luis Mariano, "la route fleurie" pour Georges Guétary, Bourvil et Annie Cordy, "méditerranée" pour Tino Rossi etc...) avec Jean Nohain, Charles Arnavour, Charles Trénet, Juliette Gréco, Georges Guétary,...
36 chandelles était une émission diffusée sur l'unique chaîne de télévision, enregistrée en public sur les plus grandes scènes parisiennes , suivie par de nombreux (à l'époque !) téléspectateurs de 1953 à 1959 (135 émissions), elle était animée par Jean Nohain ; cette émission sert de prétexte au défilé des vedettes de cette période.
* 1957 arènes joyeuses de Maurice de Canonge (sorti en 1958) musique de Vincent Scotto (il est l'auteur de 4 000 chansons, beaucoup pour Tino Rossi, mais aussi de 60 opérettes. Ses « opérettes marseillaises », notamment "un de la canabière", ont beaucoup fait pour répandre à Paris, voire dans le monde entier, une image parfois caricaturale de Marseille et des méridionaux. Sa popularité actuelle est aussi due aux nombreuses musiques qu'il a composées pour le cinéma. On ne dénombre pas moins de 200 films à son actif, dont ceux de son ami Pagnol) avec Danielle Godet, Rellys, Marie-José Nat, Jean Vilar (deviendra metteur en scène et directeur de théatre, créateur du festival d'Avignon en 1947 et directeur du TNP de 1951 à 1963).
D’après l’opérette éponyme d’ Alibert et V. Scotto (1934) ; Il s'agit de la reprise d'un film de 1935 réalisé par Karl Anton avec Alibert, Lucien Baroux, Charpin, Rellys.
En Camargue, le manadier Arno embauche un chômeur, Fernand, comme gardian. Celui-ci devient le coéquipier de Rémy, amoureux de Marguerite, l’une des trois filles d’Arno, tandis que Fernand est attiré par une autre, Pervenche. Une corrida est organisée et les trois sœurs doivent se résoudre à se séparer de leur taureau fétiche qui est réquisitionné pour combattre. À cette occasion, les filles Arno sont séduites par la prestance des toreros Espagnols, ce qui éveille notamment la jalousie de Rémy. Pour attirer l’attention de Marguerite, Rémy, avec la complicité de Fernand, enlève le torero-vedette pour descendre combattre à sa place dans l’arène, ce qui se solde par un fiasco complet. Rémy et Fernand, désappointés, quittent alors le mas Arno. Sur leur chemin, ils rencontrent Marina, une belle et mystérieuse jeune femme qui s’intéresse fort curieusement à eux…